Les 1001 Expressions préférées des français
Extrait :
À une lointaine époque, au lieu des saucisses, c’étaient des hommes et même des femmes que l’on brûlait. C’est pourquoi le Cauchon qui fit une flambée de Jeanne d’Arc devait probablement sentir la pucelle grillée. Pourquoi les brûlait-on, me direz-vous ? Eh bien, en l’absence de guillotine ou de chaise électrique, il fallait bien trouver un moyen, extrêmement douloureux si possible, de trucider celui qui était condamné à mort’. Or, si aujourd’hui, dans certaines contrées modernistes, un gentil moyen de se débarrasser de femmes adultères, donc méritant indubitablement la mort, peut être la lapidation, autre- fois la justice, plus ou moins juste, pouvait envoyer sur le bûcher les sorcières, les hérétiques et autres personnes auxquelles, à tort ou à raison, on faisait de si gros reproches que l’on considérait devoir les éliminer de la planète. Et ces grands feux de joie étaient constitués de bûches entourées de fagots de petit bois savamment entassés de manière à démarrer le feu et le propager aux bûches placées autour du poteau où, attaché, le condamné devait vivre ses der- niers instants, victime d’un gros coup de chaleur. De ce fait, les personnes ainsi traitées, peu avant de passer de vie à trépas, sen- taient inévitablement le fagot brûlé, sans passer par la case chipolata.
Format : pdf
Taille : 4 MB
Langue : français
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