Le bel âge   du cerveau 

Et si vieillir était une bonne nouvelle ?

Extrait :
Voici un livre qui s’adresse à tous, c’est-à-dire à ces étranges animaux qui
ont appris à un moment ou à un autre de leur existence que celle-ci avait
une fin et que leur vie suivrait un sens irréversible même si celui-ci ne
coïncidait pas toujours avec la direction qu’ils avaient prise. Le beau titre de
l’ouvrage Le bel âge du cerveau est trompeur, à moins de préférer les
superbes bouquets de fleurs fanées aux brassées de fleurs des champs aussi
éclatantes qu’éphémères. L’auteur fait preuve, en effet, d’un pessimisme
éclairé qui prend la vie du bon côté, même si c’est celui de la sortie. « La
vieillesse, écrit Casanova – l’homme le plus vivant de son siècle –, est la
pire des véroles. » À celle-ci, il n’est d’autre remède que la mort et nul ne
saurait arrêter le temps qui glisse sur le parquet ciré des souvenirs. La
vieillesse est-elle une maladie ? Oui, à la condition d’enlever à ce mot un
sens néfaste et extérieur à l’être qui plongerait celui-ci dans le malheur en
punition d’une erreur de gestion de sa vie ou par un arrêt aveugle du destin.
Le parti pris de l’auteur n’est pas celui-là. André Aleman considère que la
vieillesse est le troisième âge de la vie, celui où paradoxalement il est
possible à l’humain, dégagé de l’angoisse d’un avenir incertain, d’atteindre
l’idéal des philosophes grecs : « une vie réussie ». C’est dans le cerveau qui
n’est rien d’autre pour moi que le siège de l’âme que se joue l’opéracomique de la vie. Comme l’affirmait le grand psychiatre Auguste Forel, 
« l’âme et l’activité du cerveau vivant sont une seule et même chose »,
point de vue que je défendrai jusqu’à preuve du contraire : c’est-à-dire tant
qu’on ne m’aura pas prouvé qu’il existe des âmes sans cerveau et des
cerveaux vivants sans âme. Le terme d’âme loin de conforter une position
spiritualiste restaure le corps (la chair) dans ses prérogatives. Le cerveau est
le lieu où s’épanchent les passions (désir, plaisir, souffrance, émotions) et
l’âme représente « l’éprouvé » du corps – la voix de la chair selon Épicure.
Format : PDF
Taille : 1 MB
Langue : français

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