Extrait :

Donc, si on résume, vous êtes un·e enfant, un·e ado, un·e adulte. Que vous

soyez engagé·e ou non dans des causes humanitaires ou associatives, vous

appliquez les règles du vivre-ensemble. Vous respectez naturellement les

frontières de l’autre, vous participez au collectif. Vous payez vos impôts

(pas toujours avec joie, il ne faut pas exagérer), vous cotisez vaillamment

(même si ça coince certaines fins de mois), vous éduquez vos enfants au

respect et à la tolérance, vous essayez d’être le plus juste possible, quelle

que soit l’épreuve ou la récompense. Au quotidien, vous économisez l’eau,

vous aidez les personnes fragiles à traverser, vous triez vos poubelles, vous

versez 10 ou 20 euros à la Fondation Abbé Pierre ou Amnesty

International, vous participez au Téléthon, vous ne faites pas tourner de

machine après 21 heures, vous respectez les limitations de vitesse. Mais,

c’est fou, cette sensation de solitude, parfois, non ?

Que se passe-t-il dans notre for (et fort) intérieur lorsque, par honnêteté,

on se retrouve le bec dans l’eau, débouté, dégoûté, car on doit jeter

l’éponge face à la mauvaise foi de l’autre et son refus fier et obtus des

règles ? Que ce soit dans un cadre personnel (travail, voisinage, famille…)

ou dans la société (éducation, justice…) ? On est en droit de se demander si

on ne nous prend pas pour des buses !

Format : pdf

Taille : 3 MB

Langue : français

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