Extrait :
Trois managers sont assis à une table de conférence en compagnie de leur P-DG.
Ils discutent d’un sujet important qui les concerne directement au même titre que la majorité des 400 salariés travaillant à plein temps dans l’entreprise : à combien s’élèveront les primes cette année ?
Chacun a son avis sur la question. Le directeur des ressources humaines appréhende mieux que quiconque le système de primes et son impact sur les salariés. Il argumente vigoureusement en faveur d’une gratification généreuse à la hauteur de l’excellente santé financière de l’entreprise, d’autant plus que la prime versée l’année précédente était maigre. « Nos collaborateurs on tremarquablement bien travaillé cette année, dit-il. Ils s’attendent à être
récompensés de manière exceptionnelle, car ils l’ont mérité. » Il continue en
expliquant pourquoi le montant des primes qu’il envisage correspond à la
politique globale de rémunération de l’entreprise, puis il compare cette politique
à celles des autres employeurs du même secteur. Le P-DG approuve d’un signe
de tête et ajoute ses commentaires.
Le directeur financier, qui a une meilleure visibilité des dépenses actuelles et à
venir, est plus réservé. Il propose un montant plus raisonnable. Il a une grande
influence sur le P-DG concernant ces questions, si bien qu’il peut l’emporter sur
ses collègues et faire passer son idée. Les quatre collaborateurs s’accordent
finalement sur une décision qu’aucun autre employé n’avait le pouvoir de
prendre. Le P-DG la communique au conseil d’administration pour validation
définitive. Seul ce dernier peut autoriser une telle dépense pour les primes.
Format : pdf
Taille : 3 MB
Langue : français
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