Extrait :
Être belle, plaire, voir dans les yeux des hommes briller des lueurs de désir, dans ceux des femmes une lueur d’envie, se donner tout entière à l’amour : tel est le rêve de Sylvie. Mais Sylvie est laide. Intelligente et énergique, elle gagne largement sa vie dans un magasin de prêt-à-porter mais elle n’a connu de l’amour que des étreintes sordides jusqu’au jour où elle découvre le plaisir dans les bras de Patrice, un jeune et brillant promoteur. Alors, pour se faire aimer de l’homme qu’elle aime, Sylvie, sacrifiant toutes ses économies, décide d’entreprendre le plus surprenant des voyages : celui de la beauté par la chirurgie esthétique. Ce ne peut être une réussite que si les efforts des chirurgiens sont stimulés par la force morale de la patiente. Heureusement la volonté de Sylvie est implacable. Quel sera le résultat ? La transformation extérieure de tout son être lui apportera-t-elle le bonheur auquel elle aspire ?
Guy Augustin Marie Jean de Pérusse des Cars, dit Guy des Cars, est un écrivain. Issu de l’aristocratie française, il est le fils de François de Pérusse, duc des Cars (1875-1941) et de Maria Teresa Edwards (1879-1941). Lieutenant d’infanterie, il reçoit la croix de guerre pour sa conduite au front. Après la défaite de 1940, il se retire dans le Midi, où il écrit son premier roman L’Officier sans nom, un livre de guerre. Il a écrit de nombreux romans qui ont eu un grand succès, dont L’Impure, La Brute, La Dame du cirque, Le Château du clown, Les Filles de joie, Le Faussaire, L’Envoûteuse, La Justicière, L’Entremetteuse, La Maudite. En 1962, il fut élu directeur de l’Académie du Maine. En 1974, il publia un récit en forme de confession autobiographique, à diffusion nettement plus confidentielle sans doute, mais non dénué d’intérêt documentaire, sous le titre : J’ose. Guy des Cars fut également un grand amoureux des arts du cirque.