Extrait :
Henry de Montherlant disait que c’est à l’audace de leurs fautes de
grammaire que l’on reconnaît les grands écrivains. Cela signifie que
les écrivains font parfois usage de la licence poétique, qui les
autorise à s’écarter de la norme pour coller au plus près de leur
style, mais cela nous rappelle aussi que l’usage des écrivains
transforme la langue. On sait que la langue française est complexe,
dans son orthographe et dans sa grammaire. Régulièrement,
l’Académie française ou les institutions politiques proposent de
régulariser certaines incohérences. Ces propositions sont
importantes pour l’apprentissage du français et pour sa diffusion
dans le monde. Le petit bon usage met en avant les règles actuelles
du français, dont les dernières rectifications remontent à 1990 et
sont aujourd’hui enseignées en France et dans le reste de la
francophonie, en précisant toujours quand l’ancienne orthographe
est acceptée comme correcte. L’évolution perpétuelle de la langue
entraine la coexistence, pendant deux ou trois générations, de
plusieurs façons correctes d’écrire la même chose (il parait ou il
paraît ; un piquenique ou un pique-nique). Il faut garder à l’esprit que
la langue est vivante et que son vêtement, l’orthographe, s’adapte
de manière à rester confortable, élégante et conviviale.
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