Extrait :

La thématique de cet ouvrage peut conduire certains à s’étonner que l’on se

préoccupe de la qualité du management à un moment où notre pays connaît

un chômage massif. On peut comprendre cet étonnement. Pour chacun des

3 millions de chômeurs la seule chose qui compte est d’abord de retrouver

un travail, quel qu’il soit et quelle que soit la pratique managériale de ceux

qui l’encadrent. L.:important est d’abord de créer de l’emploi, de remettre en

activité les sans-emploi et non de gloser sur le bien-être au travail.

Mais il ne faut pas s’arrêter à ce constat d’évidence et il faut aborder cette

question d’un point de vue macroéconomique et non sous le seul aspect de

la situation individuelle de chacun des chômeurs. Au plan macroéconomique,

si la qualité managériale se révèle être un puissant facteur de compétitivité

alors il n’y a pas de contradiction, mais bien une obligation à se pencher sur

cette question.

La thèse défendue ici est, précisément, que la qualité managériale, en limitant

le mal-être au travail, en donnant à chacun le sentiment de participer à

un projet collectif, en libérant les énergies et les initiatives est un des meilleurs

facteurs de productivité, de création de valeur et donc de développement

et d’emploi.

La création de valeur découle de l’impact de la réduction des coûts divers

liés au mal-être au travail. À l’évidence, elle découle aussi des effets

bénéfiques sur l’activité économique de l’augmentation des initiatives prises

par les collaborateurs et des innovations de toutes natures qu’ils peuvent apporter. Cette création de valeur réside dans l’indiscutable accroissement

de la productivité qui accompagne une adhésion collective forte aux valeurs

Livres Recommandés :  L'homme qui voulait être heureux

de l’entreprise. Elle met fin de à multiples dysfonctionnements internes, elle permet l’éclosion d’un meilleur climat social, elle génère de la confiance

envers les dirigeants, elle aide à la compréhension des enjeux et à une

acceptation plus aisée des contraintes, sentiment fort d’appartenance, fierté

des résultats obtenus …

A contrario en comparaison avec « l’avantage concurrentiel » de

Michael Porter, « Le désavantage concurrentiel, c’est l’effet inverse. Il

est souvent le résultat de la faible implication, du désinvestissement et du

désengagement des individus .. . ».

Format : pdf

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Langue : français

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